Cette pièce est un voyage à travers des histoires de douleurs qui résonnent en silence : violences sexuelles dans le cercle proche et familial - Bienvenue dans les méandres de l’Omerta!

 

On plonge au coeur de la mémoire traumatique des victimes et de leurs solitudes.

 

Seules avec leurs douleurs, seules, elles gardent le silence, seules, face à une famille qui bien souvent avec subtilité adopte le déni comme mode de vie ; préférant le calme, “la famille avant tout”, fuyant la vérité, lourde de conséquences et bien trop dégueulasse à regarder en face.

 

Le bruit du Silence met à nu cette Omerta et fait du bruit là où le silence fait loi.  

 

Dans de cette pièce, la musique, la vidéo, un film d'animation, la danse et le jeu théâtre viennent fusionner sur scène pour nous raconter ces histoires. 

​

Un des personnages est construit à partir d'un témoignage et c'est à travers son histoire que l'on explore ce qu'est la mémoire traumatique (mémoire entravée, flashback seulement, conséquence sur la santé psychique et physique) et comment la victime va pouvoir sortir de cet état : en rétablissant sa "mémoire biographique" du traumatisme)- pour enfin sublimer son trauma.  

 

Nietzsche disait "l'oubli est essentiel à la survie de l'être humain" - mais pour oublier il faut déjà se souvenir.

​

Dans une dernière étape de la pièce L'Art et la Science se rencontrent, incarnée par un personnage aux multiples personnalités. 

Cet éclairage scientifique du traumatisme aide les victimes à rendre tangibles et légitime leurs douleurs pour eux-mêmes et aux yeux des "autres". La science permet de lutter contre cette culture du viol inhérente à notre société qui justifie et minimise les actes de violences sexuelles par un arsenal d'arguments.

 

L’alliance des ARTS  et de la SCIENCE permet à ce projet de délivrer un message multiforme : sonore, sensitif, imagé, corporel et argumenté pour s'approcher d'un langage le plus universel possible.  

 

 

​